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mouhamed diakhate

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mouhamed diakhate
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Créé le : 06/04/2006 22:42
Modifié : 06/09/2007 13:10

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diakhate.vip-blog.com

25/04/2006 00:57

diakhate.vip-blog.com




Commentaire de salie001 (08/12/2020 14:00) :

Merci pour ces conseils forts intéressants, cela fait vraiment plaisir de tomber sur des articles aussi intéressants que les votre ! Je vous souhaite santé, longévité, succès, bonheur et la paix du cœur. voyance gratuitement





mr dj

25/04/2006 00:51

mr dj




Commentaire de salie001 (08/12/2020 14:00) :

Félicitation à tous ceux qui veillent pour le bon déroulement de ce magnifique blog !! voyance








Les mourides entre utopie et capitalisme




Les mourides entre utopie et capitalisme












SOUDÉE, efficace, la mouridiya, une confrérie musulmane du Sénégal, avait mobilisé les campagnes au service de l’économie de traite, sous la colonisation, tout en jouant un rôle idéologique de préservation d’une identité. Aujourd’hui, dans les villes, le mouridisme est vécu comme un facteur essentiel de stabilité, voire de recomposition d’une société menacée de désagrégation. Et sa ville sainte, Touba, se veut l’antichambre du paradis...



Sophie Bava


Danielle Bleitrach




Une mince silhouette dans un boubou blanc, le visage enveloppé dans une écharpe immaculée : l’effigie d’Amadou Bamba, fondateur du mouridisme et de la ville de Touba, décore les panneaux des échoppes, le tableau de bord des taxis et des « cars rapides », ou les bureaux de certains hommes politiques sénégalais. Né en 1853 à M’Backé Baol, Amadou Bamba appartenait à une famille noble proche de Lat Dior, le damel (roi) du Cayor, qui avait lutté contre l’implantation du chemin de fer et de l’arachide par les colons français. Lui-même exilé en 1895 au Gabon, puis à nouveau en 1903 en Mauritanie, ce mystique musulman soufi fonda au retour sa propre confrérie, la mouridiya, qui compte aujourd’hui environ deux millions d’adeptes. Aux temps de l’invasion étrangère et des affrontements guerriers entre féodaux wolofs et pouvoir colonial, Cheikh Amadou Bamba avait lancé un message de paix qui eut un grand succès auprès des communautés paysannes dévastées par la guerre et par les exactions des bandes guerrières de Lat Dior, les tieddos : « Refusons la guerre sainte, faisons la guerre sainte à nos âmes. » La véritable originalité de ce mot d’ordre résidait dans sa doctrine de sanctification par le labeur : « Travaille comme si tu ne devais jamais mourir, et prie comme si tu devais mourir demain (1). » Amadou Bamba sécularisait la conduite religieuse de ses disciples, en situant le salut à l’intérieur du monde profane. Ce message mystique a été un facteur d’adaptation à la modernité capitaliste introduite par le colonialisme, mais aussi un levier identitaire (religieux, national) et une manière de se soustraire à l’éthique féodale des royaumes wolofs, où ceux qui travaillaient avaient un statut d’infériorité. Amadou Bamba revendiqua même « le partage des tâches », en instituant l’égalité entre les divers types de travaux et en nommant des cheikhs dans tous les milieux sociaux. Si bien que, aujourd’hui, il est considéré comme un héros national s’étant opposé à l’avancée coloniale, alors qu’il avait mis au travail la population pour produire l’arachide au service de la colonie. En 1912, les terres du bassin arachidier commençaient à s’appauvrir, et Cheikh Amadou Bamba organisa la « colonisation des terres neuves ». Dans un milieu hostile (déserts arides, lions et surtout pasteurs nomades peuls), les chefs mourides pourvoyaient aux besoins d’organisation et de concentration des colons dans les nouvelles zones de culture. Ils obtenaient de l’administration française les itinéraires futurs des routes et des voies ferrées, y amenaient leurs talibés en groupes bien disciplinés, et organisaient la lutte contre les pasteurs nomades. Cette conquête pionnière, soutenue par l’administration française, était faite au nom de valeurs spirituelles : les disciples, simplement nourris, retournaient à la saison sèche dans leurs villages. Au bout de dix ans de service, le talibé recevait une terre, et la daara _ communauté agricole maraboutique où les jeunes travaillent la terre et apprennent le Coran _ devenait un village, avec femmes et enfants. Même si cette culture intensive a contribué à dégrader les terres et à provoquer une extension du désert, cette mystique du travail et la croissance de la production de l’arachide ont enrichi la confrérie, et nourri le charisme de Cheikh Amadou Bamba, qui eut l’autorisation d’édifier un lieu de culte pour les mourides dans son village natal, Touba : une grande mosquée, dont la construction fut commencée en 1926, un an avant sa mort. Soucieuse de contrôler cette confrérie en pleine expansion, l’administration coloniale s’immisça dans les procédures de succession du cheikh mouride et soutint son fils aîné, Muhamad Al Mustapha M’Backé (2). Une fois désigné, ce dernier eut pour priorité la poursuite de la construction de la grande mosquée de Touba et sollicita les Français : ce fut le début du clientélisme de la confrérie à l’égard du pouvoir politique. Ainsi, durant les années 30, la France trouva des appuis auprès des marabouts pour lutter contre les premières tentatives de revendications syndicales. Les années 50 et 60, avant comme après l’indépendance, furent un âge d’or dans les relations clientélistes entre le pouvoir politique et les confréries, les uns protégeant les intérêts maraboutiques, les autres perpétuant leur rôle d’auxiliaires de l’administration. Une inflexion apparut à partir de 1968, avec le troisième calife, Sérigné Abdou Lahat M’Backé, qui pendant douze ans s’était fait auprès du président Léopold Sédar Senghor le porte-parole du monde rural et avait marqué sa volonté d’indépendance. Des fonds considérables SURVINRENT la sécheresse, la baisse des cours de l’arachide, l’entrée en crise du monde rural, au moment même où une phase de grands travaux commençait à Touba. M. Abdou Diouf, président du Sénégal à partir de 1980, réussit ce que son prédécesseur n’avait pas obtenu : transformer en allié officiel Sérigné Abdou Lahat M’Backé, devenu son conseiller privilégié, qui, en échange, bénéficia d’aides financières pour réaliser ses projets à Touba. Ainsi, aux élections de 1988, le calife général des mourides appela ses talibés à voter pour M. Abdou Diouf sous la forme d’un n’diguel (mot d’ordre) : « Celui qui ne votera pas pour Abdou Diouf pendant les élections de février 1988 aura trahi Cheikh Muhamad Bamba. » L’actuel gouvernement sénégalais a concédé à la confrérie une forêt de quelques centaines d’hectares à l’est du pays, le Khelcom, et des projets d’infrastructures dans la ville sainte des mourides sont envisagés par divers ministères. Touba, relatif îlot de prospérité dans un Sénégal en déliquescence, vit des sommes considérables que reçoivent les marabouts de leurs talibés : les contributions des salariés, de gros commerçants, mais surtout d’une masse de petites gens, de micro-artisans, de boutiquiers, ou même de vendeurs ambulants de statuettes africaines ou de lunettes de soleil dans les pays d’immigration, parfois lointaine, jusqu’en Europe ou aux États-Unis. Cet argent est réinvesti dans la ville de Touba, mais aussi dans l’attribution aux talibés de petites unités artisanales et commerciales en marge de l’économie officielle. Les circuits de l’économie de traite de l’arachide ont permis aux marabouts d’accéder à de nouveaux produits de consommation, voire au luxe, mais n’ont pas été à la base d’une accumulation capitaliste. Pour le paysan, la colonisation agraire sous leur égide a représenté également des avantages matériels et sociaux autant que religieux. En février 1995 encore, la presse sénégalaise expliquait que les paysans, qui avaient pourtant bénéficié de subventions de l’État, préféraient vendre leur récolte d’arachide au marché parallèle de Touba plutôt que de l’apporter au marché officiel. Les daaras tout autour de Touba mêlent école coranique et travail des enfants dans la parcelle du maître. Elles appartiennent au secteur informel, qui ne comprend pas seulement de petits « entrepreneurs », mais aussi des apprentis non payés, des enfants vendeurs ambulants _ statuts plus proches de la servilité que du salariat. A Touba, on pouvait rencontrer récemment, dans une daara, des enfants avec de lourds cercles de fer aux chevilles, pour les empêcher de s’enfuir... A partir de la fin des années 60, avec la crise de l’arachide et l’accélération générale de l’exode rural, le mouridisme s’est implanté dans les villes, à Dakar surtout. Mais, cette fois, ce sont les talibés eux-mêmes qui ont développé des réseaux religieux et commerciaux, en utilisant la confrérie et ses relations privilégiées avec le pouvoir politique : un indice de la réussite de la sécularisation amorcée par Amadou Bamba, mais aussi le résultat des phénomènes de collusion, de corruption et de clientélisme qui prolifèrent sur fond d’État affaibli. Ainsi les nombreuses échoppes du grand marché de Dakar, Sandaga, dont les façades sont agrémentées d’un portrait d’Amadou Bamba ou de l’inscription « Talibé du Cheikh untel », bénéficient d’un statut spécial qui permet d’éviter le racket policier ou le contrôle en cas d’activité illicite. Durant les dernières décennies, les talibés eux-mêmes ont organisé la solidarité confrérique dans les villes et créé les dahiras, associations autour d’un marabout ou au sein d’une même entreprise commerciale, et en particulier les déplacements collectifs pour rendre visite à leur marabout ou pour aller à Touba. Plus récemment, les couches moyennes et salariées des villes, dont le niveau de vie a été rudement touché par la dévaluation du franc CFA en janvier 1994, se sont engouffrées à leur tour dans le mouridisme, rejoignant les couches populaires. Ces réseaux entretiennent de multiples relations avec l’immigration. En 1986, lorsque la baisse des taxes sur l’importation recommandée par la Banque mondiale a conduit à l’inondation de produits d’électronique importés de Hongkong, de New York ou de Taïwan, des mourides installés à l’étranger ont servi d’intermédiaires pour établir des relations avec des grossistes étrangers, ou distribuer les marchandises à l’intérieur du pays. Ces réseaux, qui reposent sur des liens familiaux, l’appartenance à une dahira, ou la fidélité à un même marabout, créent des relations de confiance et de sécurité propices aux échanges commerciaux. Touba, territoire privé, est également un des lieux privilégiés pour toutes les contrebandes. En 1976, après accord entre Cheikh Abdou Lahad et le président Senghor, une brigade spéciale de gendarmes payés par l’État sénégalais mais obéissant aux ordres du calife avait été créée : le marché « ocas » avait été détruit, et un autre construit pour abriter des activités légales. Aujourd’hui, cette contrebande est repartie de plus belle, montrant bien que Touba est une zone de tolérance où se joue, sous une apparence religieuse, toute la question du rapport à l’État et au droit de l’économie informelle : non-respect du droit du travail, fiscalité inexistante, voire activités illicites... « Celui qui ne peut pas vous secourir ici-bas ne vous sera d’aucun recours dans l’au-delà. », affirme un proverbe sénégalais. De fait, un cheikh a d’autant plus d’adeptes qu’il est susceptible de leur fournir des avantages matériels. Touba est un lieu où chaque talibé peut venir s’installer, avec sa famille, dans un espace concédé par le calife. Depuis une dizaine d’années, ces parcelles sont attribuées gratuitement. Chaque quartier a un chef, théoriquement élu comme tous les conseils ruraux sénégalais, en fait désigné sur la consigne du calife. Touba est, avec Dakar, la ville du Sénégal qui enregistre le plus fort taux de croissance démographique (12,6 % par an). Une atmosphère de chantier y règne. Autour de son minaret haut de 87 mètres, Touba pousse à l’horizontale et s’étend désormais sur une surface de 27 kilomètres de diamètre. La ville est divisée en deux espaces principaux : d’un côté, la mosquée et d’autres édifices qui préfigurent un espace plus beau, celui du paradis ; de l’autre, les maisons qui s’étalent à l’horizontale, le long de rues qui partent toutes de la mosquée. Dans les somptueux édifices publics ou les appartements richement meublés du marabout _ les merveilles les plus récentes de l’électronique s’y mêlent aux étoffes, tapis et objets clinquants _ l’idéal domine la réalité quotidienne du talibé de tellement haut que, même dans ces points de contact, demeure l’éternelle distance entre l’homme et la puissance surnaturelle, la baraka. Il est impressionnant de voir le nombre de gens qui attendent, tous les samedis, pour solliciter l’attribution d’une parcelle qui leur permettra de s’installer à Touba. Le talibé peut être assuré qu’il sera logé mais aussi nourri, vêtu si besoin est par son cheikh, qui sera aussi l’intercesseur susceptible de lui ouvrir la porte du paradis


Fondateur du MOURIDISME

20/04/2006 01:34

              Fondateur du MOURIDISME


 
 
Commentaire de salie001 (08/12/2020 14:00) :

Je trouve votre site hyper génial, je vous souhaite pleins de succès car vous le méritez, bonne continuation et encore bravo pour ce superbe site ! Discount voyance





Serigne Faliou Mbacke

20/04/2006 01:30

Serigne Faliou Mbacke


Serigne Fallou MBACKE
LE SACERDOCE INEGALE

De 1945 à 1968, El Hadji Falilou Mbacké connut un long règne à la tête du mouridisme (23ans) et fut le guide de deux générations. Celle de la période coloniale confrontée aux derniers soubresauts d’une ère finissante et celle des premières années d’indépendance marquée par la position du visionnaire politique.


Selon ses proches, El Hadji Falilou Mbacké a tout donné. Il a payé plus de 607 000 francs CFA de dettes contractées par ces talibés. Attendant tout de Dieu, El Hadji Falilou ne rechigne jamais à faire le geste. Il a envoyé plus de 896 personnes aux lieux saints de l’Islam.
El Hadji Falilou Mbacké a donné a ses talibés centaines de voitures automobiles. Défenseur de la liberté et de la dignité de l’homme, le marabout protégeait également les animaux. Pour preuve, ses biographes retiennent des chiffres record de centaine de milliers d’oiseaux qu’il acheta aux oiseleurs ambulants et fit libérer ensuite, durant ces 23 ans de Khalifa. Il fut l’un des plus grand agriculteur du Sénégal et rappelait sans cesse à ses disciples que la prière devait aller de paire avec la production.
Touba connu aussi sous son Khalifa un boom urbain remarquable. Le marabout réalisa un complexe hydraulique à Darou Manane entre 1948N et 1950 avec deux pompes d’exhaure, un réseau de 250 m3 et un débit d’exploitation de 80m3. Le forage de Touba d’un débit de 3m3 est aussi à mettre à son actif.
El Hadji Falilou Mbacké en effet étonnait par ailleurs dans l’efficacité de ces prières miraculeuses et son ouverture d’esprit sans réserve. Il possédait un sens de l’humour qui cachait un ascétisme digne des grands hommes de Dieu. En parachevant les projets de son père et ceux de son frère Mouhamadou Mustapha Mbacké, il avait choisi de vivre sa foi en étant utile à son prochain.
Un des traits les plus marquant de El Hadji Falilou Mbacké fut qu’il mettait tout le poids de son prestige à assister, aider et protéger indifféremment ceux qui étaient amenés à solliciter ses bons offices. Il ne faisait aucune distinction entre mouride, khadre, tidiane, layéne, le protestant ou le catholique, pas plus qu’entre l’asiatique, l’européen ou l’africain. Il recevait tout ce monde et ce mettait « au niveau de son interlocuteur qu’il mettait à l’aise par sa simplicité, sa courtoisie, sa générosité et son sourire ». Il était le point commun de tous les hommes.
El Hadji Falilou Mbacké a été sa vie durant, le guide éclairé des musulmans du Sénégal. Travailleur, il fit de sa vie un exemple de vertu, un modèle pour les talibés à qui il prêcha la bonne parole sans jamais oublier que si l’homme ne fais que passer sur cette terre, il se devait pendant son bref séjour, de servir à tout moment celui qui l’y avait envoyé (Allah).
                                                                               REDIGER PAR DIAKHATE87


Commentaire de salie001 (08/12/2020 14:00) :

Je suis vraiment fière de vous découvrir, votre blog est vraiment super ! J’aime bien son interface, et j’ai trop adoré le contenu aussi. Surtout continuez ainsi ! voyance discount gratuite





Serigne Saliou Mbacke

20/04/2006 01:27

Serigne Saliou Mbacke


 
SERIGNE SALIOU MBACKE


" Yâ ayuhal lazina âmanô wa hamilu s sâlihâti " Ô vous, croyants véridiques, constants dans la vertu, prenez grand soin de bien choisir les noms que vous donnez à vos enfants. Cela peut être d'une grande importance pour leur destin. Nous tenons de Ghazali que le fait de donner le nom d'un saint qui a rencontré l'agrément de Dieu à son enfant est un moyen de faire rejaillir sur lui l'aura de l'homonyme et de lui faire acquérir certaines des qualités qui l'ont distingué aux yeux de Dieu. Cheikh Ahmadou BAMBA a donc eu la " main heureuse " en donnant à cet enfant, né en 1915 à Diourbel et qui allait devenir le cinquième Khalife de sa communauté, le nom de Saliou. Nom prédestiné s'il en est, Saliou qui signifie la Vertu colle admirablement bien à notre héros.
Dès son accession aux fonctions de Khalife en 1990, après le bref magistère de Serigne Abdou Khadr, Serigne Saliou a tout de suite donné le ton en précisant, de façon claire et indubitable, la ligne qu'il entendait imprimer à son action à la tête de la Communauté mouride. En effet, dans son mémorable discours inaugural, il a, d'emblée, indiqué que, hormis l'Islam et par conséquent la gestion de l'héritage de Serigne Touba Cheikh Ahmadou BAMBA, rien ne saurait retenir son attention, encore moins susciter de sa part commentaires ou directives quelconques. Les choses étaient claires et chacun savait désormais à quoi s'en tenir. Fidèle à cette " profession de foi ", il est demeuré constant dans sa position, avec, comme unique préoccupation, la promotion de l'Islam à travers la fructification du legs de son illustre père. Dans cette entreprise colossale, Serigne Saliou est servi, avec bonheur, par un connaissance insondable du Coran et des Sciences religieuses, une générosité incommensurable et une humilité indescriptible. Homme très intelligent et très cultivé, il a une claire conscience des enjeux qu'implique sa mission de Khalife, et surtout, il mesure à sa juste valeur l'impact que la conjoncture internationale peut avoir sur le devenir de l'Islam dont il est l'un des plus ardents défenseurs. Très ouvert à la modernité et au progrès, il est cependant d'une fermeté inébranlable et d'une vigilance absolue dans sa croisade pour la défense de la pureté de l'orthodoxie musulmane, à l'instar de son père.
Un fait très révélateur de la hauteur de vue de Serigne Saliou et de sa détermination à marcher sur les traces de Cheikh Ahmadou BAMBA dans le sens de la défense et de l'illustration de l'héritage de Seydina Muhammad (P.S.L.), sans autre considération, est l'acquisition en janvier 2002, à grand frais, d'un imposant immeuble à Taverny, en France. Qu'en a t-il fait par la suite, lui qui sait qu'il ne mettra jamais les pieds en France ? Il l'a tout simplement mis à la disposition de tous les musulmans qui peuvent y pratiquer, comme il l'a fait préciser, leur religion dans la paix, dans l'amour et le respect de l'autre et en parfaite conformité avec les lois de la République. Le détail est important. N'est-ce pas là la vraie image de l'Islam universel ? C'est un Islam à hauteur d'homme, fondé sur les valeurs de la paix, de la solidarité, de l'amour du prochain, de la noblesse des sentiments, du dépassement. C'est un Islam qui n'est synonyme de panarabisme mais simplement humain, qui ouvre les bras, sans distinction, à toutes les diverses composantes de l'humanité. C'est un Islam expurgé de tous les germes de la violence, de la discrimination et de l'intolérance, respectueux des lois et qui ne peut, en aucun cas être une menace pour la stabilité de la société. En réalité, c'est ça le véritable Islam de Cheikh Ahmadou BAMBA !







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